Découvrir d’autres cultures à partir de l’UdeM

L’université, c’est un nouveau défi, une succession de petites et de grandes choses à découvrir, lentement, mais sûrement.

Quand on arrive à l’université, on découvre beaucoup de choses, beaucoup de gens. Aller à l’université, ce n’est pas seulement aller à des cours comme au cégep (ou comme dans n’importe quelle école où tu pouvais aller avant). Peu après mon arrivée, j’ai réalisé à quel point ma « nouvelle vie » me donnait une perspective sur le monde qui était beaucoup plus grande qu’avant.

À l’Université de Montréal, il y a près de 5000 étudiant.es internationaux issus de 110 pays différents. Oui, tu as bien lu, 110 pays différents. Je ne sais pas pour toi, mais moi, je trouve que ce serait pas mal dommage de repartir de l’UdeM dans 3 ans sans en avoir profité pour découvrir toutes les cultures qui y sont représentées.

Seulement, notre nature humaine nous pousse à nous diriger vers celles et ceux qui nous sont semblables. Comme on dit, qui se ressemble s’assemble. Par exemple, tu as sûrement remarqué que les Français sont tout le temps avec d’autres Français à l’université.
NB : oui, c’est politiquement correct que je dise ça, parce que je suis moi-même française (bise à mes compatriotes qui lisent ça)

Faque, où est-ce qu’on trouve des gens issus de cultures différentes, à l’UdeM ? Pour ma part, je suis allée voir du côté de l’Action humanitaire et communautaire, plus communément appelée AHC.

C’est quoi ça, l’AHC ? C’est un organisme qui existe dans le but de promouvoir l’entraide, la solidarité et la compréhension entre étudiant.es. Un peu plus concrètement, l’AHC héberge à peu près une centaine de regroupements étudiants de toutes sortes.

Quelques-uns des regroupements que tu pourras trouver à l’AHC :

L’association MENA (Middle East and North Africa) de l’UdeM : cette association rassemble des étudiant.es spécialisé.es ou intéressé.es par la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. L’Association, politique, mais non partisane, a pour principales missions la sensibilisation aux enjeux politiques, sociaux, économiques et culturels du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, ainsi que leur promotion.

Il y a aussi de nombreux regroupements d’étudiants originaires de différents pays, comme l’association des étudiants haïtiens de l’UdeM (AEHUM), qui ne regroupe pas que des étudiant.es haïtien.nes, mais aussi des étudiant.e.s qui sont tout simplement intéressé.es par la culture haïtienne. Dans le même registre, tu pourras trouver l’association libanaise de l’UdeM (ALUDEM). Je n’en cite que deux, mais il en existe plein d’autres. Si tu es intéressé.e, tu peux aller jeter un œil sur le site web de l’AHC !

Si jamais tu ne trouves pas ton bonheur parmi ces regroupements, tu peux toujours créer ton propre regroupement étudiant. En effet, l’AHC propose des services d’accompagnement gratuit aux étudiant.es qui souhaitent créer leur association.

Pis, si les regroupements étudiants ne sont pas trop ton truc, l’AHC propose ses propres programmes, comme le jumelage interlinguistique.

C’est quoi ça, le jumelage interlinguistique ? C’est un programme qui t’intéressera sans doute si tu veux apprendre une langue (ou plusieurs) et en profiter pour faire de belles rencontres. Le concept veut que tu sois jumelé.e avec un.e autre étudiant.e qui parle la langue que tu veux apprendre, et qui veut lui.elle aussi s’améliorer dans la langue que toi tu parles. Une fois jumelé.es, vous vous rencontrez une à deux fois par semaine, et vous partagez le temps entre les deux langues.

Enfin, c’est à peu près ça, et c’est encore plus hot en vrai, donc je te conseille d’aller voir ça sur le site de l’AHC.

Cultures d’ailleurs, culture(s) d’ici

Parfois, il n’est pas nécessaire de regarder très loin pour découvrir la diversité culturelle du monde qui nous entoure. Après avoir parlé des cultures d’ailleurs, je voudrais parler des cultures d’ici. En tant qu’étudiante étrangère, il me tient à cœur de découvrir la culture québécoise sous des angles différents. Parce que non, l’histoire du Québec ne se résume pas à l’invention de la poutine. Donc, s’intéresser à la culture québécoise, ça peut vouloir dire étudier la politique ou l’histoire québécoise, ou tout simplement s’intéresser aux communautés qui la composent, car elles sont plus nombreuses qu’on ne le pense.

Une de celles dont tu entends peut-être moins parler, c’est la communauté autochtone. À l’UdeM, il y a un cercle autochtone, qui se nomme Ok8APi, qui veut favoriser les échanges culturels entre les étudiant.es autochtones et le reste de la communauté étudiante de l’UdeM, et également mettre en avant des personnalités autochtones.

Pour finir, je voudrais souligner que ces regroupements et ces programmes ne sont qu’un petit échantillon des multiples façons de s’intéresser à autrui depuis l’UdeM, la première pouvant être de parler à ton voisin pendant un cours, ou au détour d’un couloir. Qui sait, peut-être qu’il.elle sera français (encore désolée pour cette blague de mauvais goût). Il n’est pas toujours nécessaire de payer un billet d’avion à 400$ pour découvrir des cultures différentes des nôtres (surtout quand tu es étudiant.e et un peu fauché.e).

Sur toutes ces belles paroles, voici une photo de chat (comme promis dans mon dernier article), pour te remonter le moral en ce mois de décembre pluvieux.

Salut !

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